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Mais qui se cache derrière Djimdo ?



Je suis Tchotchovi, une jeune femme passionnée par l'humain, la nature et les ressources qu'elle lui offre. Mon "prénom de vie", Djimdo, signifie "J'ai assez de patience...". Il m'a été offert par mon père, à un moment de ma vie où j'avais grandement besoin de (re)trouver mon chemin et d'y voir plus clair dans ma mission de vie. J'ai 44 ans et suis Maman de deux princesses, nées à domicile. Je fais partie de ces mamans nature, qui ont allaité, porté leurs petits bouts en écharpe, ont pratiqué le cododo et recouru à l'homéopathie autant que possible. Bien que je sache faire preuve de discernement, je fais partie de ces mamans que certains qualifient d'irresponsable car je choisis toujours de questionner la Nature avant la médecine conventionnelle. Pour les personnes qui se reconnaissent dans cette description de Maman-esclave-qui-va-rendre-ses-enfants-dépendants, j'aborderai le sujet dans un prochain post (ou podcast ?). A suivre ;)


Depuis petite, j'ai toujours été attirée par la beauté des choses qui nous entourent, qu'elles soient naturelles ou crées par l'homme, et par la conviction que chacun de nous était capable de sauver le monde, grâce à la nature et au potentiel humain.


Aujourd'hui, j'ai un peu grandi, ce qui m'a permis de comprendre que seule ça risquait d'être un peu compliqué de "sauver le monde", mais que contribuer à monde meilleur c'était déjà pas mal.


N'ayant pas toujours les mots ou l'espace de parole approprié, j'ai très vite commencé à exprimer ma sensibilité par le dessin et me suis tournée vers des études d'arts plastiques. En parallèle, l'amour pour la couture a germé pour ne plus jamais me quitter.


Ma première robe cousue à la main (avec plein de défauts lol) mais qui a remporté un succès unanime durant plusieurs années. Je le dis fièrement aujourd'hui, après des années à avoir douté de la qualité et de la crédibilité de mes réalisations. Un autre podcast sur le dénigrement de ses talents et l'auto sabotage ? XD



Dès le collège, je sais ce que je veux faire: designer haute couture. Devenir une Jean-Paulette Gautier qui déchire. On me répond oh là là c'est bouché, les études c'est trrrrèèèès cher, dans ce milieu si tu n'as pas de piston c'est même pas la peine d'espérer, blablabla. Et comme quand t'es ado (et parfois même bien plus vieux) tu gobes à peu près tout ce qu'on te dit - surtout quand ça fait peur - tu changes d'avis. Et puis artiste, c'est pas vraiment un métier, c'est un hobby pour ceux qui n'ont rien d'autre de censé à faire. Alors j'opte pour interprète parce que, à défaut, j'adore aussi les langues étrangères et la promesse qu'elles m'aideront à parcourir le monde. Et puis ça fait chic à dire quand on te demande ce que tu fais dans la vie. J'abandonne donc les arts plastiques au profit des langues. Sauf que, erreur d'affectation je me retrouve en LEA affaires et commerce à la fac de Villetaneuse (le 1er qui sort la blague je le tape à coups de chaussettes). Bye bye le russe et le japonais, il ne reste au menu que l'anglais et l'espagnol. On me colle de la gestion, de la compta, du droit et j'en passe. Et pas de transfert de dossier avant deux ans. 6h de trajet par jour pour faire ce que je n'aime pas ... aaaah, quel bonheur !


Pour la suite, je vous la fais courte. En résumé, à l'issue du Deug, j'ai dû voler de mes propres ailes. Hop là une formation pro d'assistante juridique trilingue. Je bosse là dedans pendant 8 ans avant de dire stop. Période de flottement culpabilité d'avoir cédé au stress et à l'intimidation. Je rebondis : je vais devenir Cadre import export et en plus d'avoir un bon salaire, je vais pouvoir m'expatrier. à moi cette fois le tour du monde ! ah ah... la blague ... bref.


Au bout de trois ans dans ce domaine dont 2 ans la même boîte, je tombe enceinte. Et mon statut passe d'employée dévouée et compétente à chétane. Harcèlement, dénigrement, reproches perpétuels. Je pars en congé maternité, à mon retour, mise au placard. Plus de bureau, plus de poste. On me mène dans mon "nouveau bureau", dans la cour de chargement bien boueuse (je bossais dans l'extraction d'argiles) crasseux, poussiéreux à souhait, délabré, au sol défoncé. Et le petit chevreau tout frêle que j'ai formée et aidée pendant deux ans qui m'ignore, confortablement assise à mon poste. Un jour je vous raconterais plus en détail, ça vaut le détour XD. Je précise que je ne me suis pas aplatie et ai poursuivi la boîte en justice. Non mais !!!


Je quitte l'entreprise en me disant qu'il me faut un boulot compatible avec le rythme de mon bébé, et si possible sans patron. Qu'est ce que je sais faire? Danser ! Je sais danser ... alors j'ouvre une association de danse africaine. La journée je suis là pour bébé et le soir je vais bosser. Et inversement pour son papa. Et ça matche !


Voilà comment je suis passée d'employée modèle et prometteuse à saltimbanque! Une des meilleures décisions de toute ma vie.


En plus d'enseigner la danse africaine puis la danse brésilienne et vibrer, j'ai pu mettre à profit ma passion pour la couture en créant les tenues de danse et de spectacle et des tenues de défilé.


Mes associations ont toujours été orientées vers la mise en beauté et le développement personnel. Grâce aux spectacles et aux défilés, je forçais toutes les femmes de mes cours à admettre qu'elles étaient belles et féminines. C'était magique de les voir radieuses et admettre qu'elles s'étaient plu. Bon je riais comme une hyène aussi de les voir stresser à mort. Ce sont vraiment de magnifiques souvenirs...


Après ma deuxième puce, j'ai eu envie de changer d'orientation pour me consacrer à la féminité et à l'épanouissement de la femme à travers le sport. Hop changement d'asso et de cap. Mes cours étaient dorénavant exclusivement dédié au féminin et à la sensualité. Je me suis donc formée tantôt de manière autodidacte, tantôt auprès de structures professionnelles, pour devenir professeur de chair dance, de pole dance, de fitness, de souplesse et de yoga aérien.


Une aventure exaltante qui m'a beaucoup nourrie et permis de rencontrer des femmes exceptionnelles telles que Elgo Luna, Lila Chupa Hoops, Doris Arnold... et de nouer des liens avec des femmes admirables qui sont encore mes amies aujourd'hui. Je ne les échangerais pour rien au monde.




Note pour moi même : retirer la mention "je vous la fais courte" parce que ce n'est pas exactement-exactement ce qui s'est passé.


Bon allez cette fois je vous la fais courte pour de vrai. Après moultes péripéties et autres boulots à côté (réunions filles, déco d'événements, confection de robes de mariées), voilà covid et la fin des haricots. Je dois rebondir et anticiper la cata. L'avenir incertain, c'est pas trop ma tasse de thé donc il a fallu prendre les devants.


Gros stress. Grosse colère. Grosse culpabilité de ne "rien faire". Gros down.


Et puis mon mariage, qui en plus devait être médiatisé pour lancer ma gamme de robes de mariées est annulé à cause de ce satané covid. Et puis mes parents décèdent. A cinq mois d'intervalle. Le gouffre. Beaucoup de chagrin, très peu de soutien mais celui que j'ai reçu a été inestimable et j'en serais éternellement reconnaissante.


Un véritable tsunami de prises de tête: comment me relever de tout ça? comment continuer de contribuer à l'épanouissement et à la santé des gens sans pouvoir être en contact avec eux? Et à quoi je sers moi si je ne peux plus "rien" faire?

Bah oui, quand tu exerces une profession qui place l'humain au coeur de ton activité, un confinement n'apparaît pas de prime abord comme une bénédiction. Mais, paradoxalement, c'est ce qui m'a permis de rebondir... de réfléchir ... de faire le point ... de guérir d'un monticule de blessures.


Un jour de grosse déprime, j'ai choisi de boire un thé dans le jardin pour me réconforter. Me réconforter... Me réconforter??? Mais oui!!! L'idée était trouvée: je pouvais aider et réconforter les gens à l'aide des plantes, tout en douceur.


J'allais pouvoir aider les personnes soucieuses de leur corps à garder la ligne, à éliminer les toxines (déformation professionnelle du professeur de danse), à se stimuler en cas de "coup de mou" ou à s'apaiser en cas de stress. J'ai réalisé à quel point ces plantes qui m'accompagnaient depuis tant d'années étaient en fait une mine inépuisable de ressources que je ne prenais même plus le temps d'apprécier, à force de vouloir toujours aller vite, encore plus vite, de vouloir toujours être dans le "faire". Le confinement m'a forcée à prendre le temps de savourer, et de me former pour obtenir de nouvelles connaissances sur ses innombrables vertus. C'était décidé, j'allais contribuer au bien-être des gens de cette manière. Mais il me manquait quelque chose. Malgré le prestige des produits que j'avais sélectionnés, il me manquait quelque chose de plus, quelque chose qui aurait attrait au sentimental, à l'émotionnel sans savoir réellement quoi.


Comme la vie est bien faite, peu de temps après ce questionnement, j'ai refait le monde au téléphone avec Patricia, mon amie de longue date. A la suite de ce coup de fil, elle m'a fait parvenir de magnifiques pierres énergétiques pour compléter celles que je possédais déjà, mais que j'avais délaissées depuis quelques temps car... " blablabla, je n'avais pas le temps de me poser". Tadaaaam, j'avais ma réponse: j'allais pouvoir amener les gens à s'offrir deux fois plus de soin, les aider à prendre soin d'eux physiquement et moralement, tout en douceur. J'avais trouvé mon équilibre. J'ai donc intégré une formation de Conseiller en Lithothérapie et me voici aujourd'hui, prête à inviter les gens à se donner de l'Amour.


Je continue de créer autant que je peux. Ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas rester très longtemps sans créer de nouvelles choses de mes mains. Je recycle, je détourne, j'assemble, tout ce qui me tombe sous les yeux me donne une idée (c'est aussi génial qu'intempestif surtout pour les gens envahis par tes bricoles -- ta famille quoi, et tes nuits raccourcies par tes "j'ai uuune idéééee - il faut le prononcer comme Greug dans les Croods sinon tu ne peux pas sentir toute l'intensité du truc).

En gros et pour enfin te laisser partir après cette courte tirade, je suis ce qu'on pourrait appeler une femme créative au cerveau hyperactif.


Donc chez Djimdo vous n'entendrez pas parler que de pierres et de thé, mais également de tout ce qui compose mon univers, égaye ma curiosité et fait palpiter mon petit coeur de Verseau toujours en quête de savoir, d'émotions et de liberté.


Je n'ai pas de dogme, d'étiquette, de religion ou de cadre; je suis juste Moi, une nana qui vend des pierres et du thé, et qui a plein d'autres choses à apporter. Tout comme vous.


Maintenant que vous savez tout ou presque, racontez moi : de quels petits ou grands challenges vous êtes vous relevés? Ou peut-être est-ce vous qui avez été d'une aide précieuse pour aider autrui à se relever? Cette année chaotique a t-elle été un frein ou un tremplin pour vous? Quelles sont vos passions enfouies ou assumées ?


Dites moi tout, je suis curieuse de savoir combien de guerriers et de guerrières peuplent cette terre XD


En attendant de vous lire, je vous envoie plein de bonnes énergies, et vous souhaite tout le bonheur du monde.


Prenez bien soin de vous (et de ceux qui vous sont chers).


Des bisous. Ciao ciao ! :*

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